À tort ou à raison, plusieurs types de médecines ont été classées comme étant des médecines douces, complémentaires, alternatives, holistiques, naturelles… C’est le cas, par exemple, de la médecine traditionnelle chinoise, de l’homéopathie, de la pharmacologie des plantes, de l’ostéopathie, de l’acuponcture, des approches psycho-corporelles (massages, qi gong, tai chi), de l’hypnose thérapeutique et de la médecine énergétique. Même si certains les perçoivent comme étant des médecines parallèles, le sont-elles vraiment ? Ou seraient-elles simplement des médecines anciennes que l’on gagnerait à découvrir, apprivoiser et utiliser pour soulager la douleur et la souffrance associées aux maux de toutes sortes ?
Dans tous les pays du monde, l’éveil des mentalités envers les médecines complémentaires prend place auprès de la population, et de plus en plus, auprès des professionnels de la santé. En Europe, notamment en France, il est de moins en moins rare qu’un hôpital utilise la médecine chinoise, que des cours de qi gong soient offerts aux patients en surpoids, que des massages de type shiatsu soient dispensés dans des services d’ORL ou que l’on offre des traitements d’acuponcture aux femmes enceintes. En effet, pourquoi s’en passer si les résultats sont bons ?
Dans de nombreuses villes du Canada, plusieurs centres de cancérologie forment maintenant des partenariats avec des services qui visent à soutenir le bien-être global de la personne souffrante (Wellness Centres). On y voit un bel exemple de médecine intégrée en action. Ces centres offrent une panoplie de services et de programmes incluant des groupes de marche, des ateliers portant sur la nutrition, des cours de yoga, des traitements de toucher thérapeutique, l’expression artistique des émotions, la méditation… Le tout encadré par des professionnels en oncologie. Les mentalités changent, les patients réclament la diversité dans les soins, l’univers médical s’adapte…
Conseil : L’accès aux médecines anciennes ou complémentaires n’est pas uniformisé d’une ville, d’une province ou d’un pays à un autre, et la professionnalisation des intervenants n’est pas encore en place pour toutes les médecines complémentaires. Soyez un patient bien informé. Interrogez les professionnels quant à leur formation. Discutez avec des gens de confiance qui peuvent vous guider dans vos choix de types de médecine qui conviendraient le mieux à vos défis de santé. Demandez à vos proches et amis s’ils ont un service ou une personne à vous recommander. Que ce soit en médecine conventionnelle ou en médecine complémentaire, soyez une personne avertie au sujet des effets secondaires des médicaments, plantes, traitements, approches, etc.
Mon grain de sel : J’ai fait appel à des médecines non conventionnelles à plusieurs reprises avec des résultats étonnants et positifs. Je suis ouverte à l’ensemble des médecines, mais prudente dans mes choix. J’écoute mon corps. Je me fie à mon intuition. Je me renseigne. Les médecins, peu importe leur formation ou approche, n’ont pas toujours les réponses ou la solution complète à nos douleurs et préoccupations de santé. Ils sont maintenant plus nombreux à appuyer des approches complémentaires qui ont fait leur preuve ou qui ont été l’objet de recherches. Chose certaine, il ne faut pas se fixer dans la souffrance; la vie est trop courte pour ça ! Il faut explorer des solutions à la mesure de nos capacités pour ne pas souffrir une minute de plus qu’il ne le faut.
Référence : http://www.lepoint.fr (Les médecines « complémentaires » pratiquées à l’hôpital
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