Sodas que c’est sucré !
Imaginez que l’on place devant vous 17 carrés de sucre, empilés les uns sur les autres, et que l’on vous demande de les manger en l’espace de quelques minutes. Seriez-vous intéressé ? Capable de les manger ? Probablement pas ! Et pourtant, si vous consommez 1 seul litre de sodas (boisson gazeuse), vous avalez sans le savoir la valeur liquide de 15, 16 et jusqu’à 19 carrés de sucre selon la marque de boisson gazeuse consommée. C’est beaucoup de sucre.
Ces chiffres nous viennent de l’Institut national de la consommation en France qui a réalisé des analyses chimiques poussées pour déterminer la composition réelle de 52 colas, boissons à l’orange et thés glacés vendus en France. Ils ont publié leurs résultats dans la revue de l’Institut — 60 Millions de consommateurs. Est-ce que la situation serait différente au Canada ? On peut se permettre d’en douter.
En plus des teneurs en sucre, les tests ont également quantifié les teneurs en caféine des différentes boissons. Les résultats ne sont pas reluisants ! Un litre de cola peut correspondre dans certains cas à l’équivalent de 1 à 2 tasses de café. Beaucoup trop de caféine pour les enfants, et même pour certains adultes si on additionne les colas et cafés bus au courant de la journée. Dans une autre étude portant sur 19 colas, l’Institut a même identifié des traces d’alcool, ces traces étant trop minimes pour être indiquées sur les étiquettes, mais présentes dans le produit tout de même !
Conseil : Les boissons sucrées sont ciblées dans tous les pays occidentaux pour leur impact sur l’obésité et les maladies métaboliques comme le diabète de Type II. Inspirez-vous de l’initiative du maire de New York, Michael Bloomberg, qui a interdit la vente des sodas dans des gobelets de plus d’un demi-litre dans toute la ville de New York. Déterminez ce qui est acceptable pour votre famille et établissez des règles pour la consommation de boissons sucrées. Pour la santé de toute la famille…
Mon grain de sel : En 2010, j’ai choisi de retirer le sucre de mon alimentation. Je n’en consomme aucun sauf pour des fruits à leur état naturel et des dattes que je transforme en purée pour étendre sur des gaufres ou du pain. Au début, je croyais que c’était impossible à faire. Le premier mois, j’ai rêvé à des gâteaux presque toutes les nuits ! Mais deux ans plus tard, je me sens libérée de cette « dépendance ». Et je ne rêve plus aux gâteaux 🙂